[Dieux-très-anciens, Panthéon] les Tol'virs

Les Tol’vir
Race des Dieux-très-anciens et du Panthéon

Histoire :

Les Tol’vir font partie des races, comme les Mogus et les Terrestres, crées par les Titans pour entretenir les machines qu’ils installèrent sur Azeroth. Les Tol’vir eurent comme mission d’entretenir celles d’Uldum, et peut-être d’autres.

Lorsque la malédiction de la chair frappa, les Tol’vir en furent très affectés. Leurs corps immortels et quasiment indestructibles devenaient faibles et vulnérables. Si certains conservèrent leur immortalité, ce n’était pas semble t’il le cas de tous. Les Titans les ayant abandonné, les Tol’vir se replièrent dans la machinerie cachée d’Uldum et s’organisèrent en trois tribus : Neferset, Orsis et Ramkahen.

Cachés durant des siècles, les Tol’vir firent de nouveau parler d’eux avec le retour d’Aile-de-mort lors du Cataclysme. Ce dernier et ses alliés serviteurs des Dieux-très-anciens vinrent promettre aux Tol’vir de leur rendre leur corps de pierre que la malédiction de la chair leur avait retiré. Avec le pouvoir d’Al’Akir, les Nefersets furent libérés de la malédiction et entreprirent de prendre le contrôle d’Uldum.

Une guerre civile entre les différentes tribus d’Uldum débuta, avec la quasi-extermination totale des habitants d’Orsis très rapidement. Les Ramkahen furent pendant longtemps repoussés par les Nefersets, plus puissants physiquement et soutenus par les élémentaires du seigneur élémentaire de l’air. Mais les serviteurs du Sombre Pharaon Tekahn avaient d’autres plans. Le général Husam, l’un des plus grands guerriers d’Uldum, dirigea la rébellion contre Siamat après qu’il les a libérés de la malédiction de la chair. Il fut aidé par le grand prophète Barim. Siamat, le seigneur du vent du sud, affaibli après avoir libéré les Tol’vir de Neferset de leur malédiction, fut une proie facile. Il servit ensuite de source d’énergie magique pour les Tol’vir dans leur guerre civile.

Avec l’aide d’aventuriers issus de l’Alliance et de la Horde, les Ramkahen purent reprendre le contrôle de leurs terres et acculés les Nefersets dans quelques poches de résistance. Au lendemain du Cataclysme, les Tol’vir rejoignent un nouvel Azeroth. Il semble qu’il reste néanmoins dans leurs terres ancestrales à essayer de reconstruire la destruction causée par les forces des Dieux-très-anciens.

Dans les premiers temps de Mists of Pandaria, des Nefersets capturés furent condamnés à mort par le Haut Conseil. Ce dernier était prêt à leur accorder la vie sauve s’ils se repentaient, mais malgré les efforts de Nefersets ayant refusé le retour à la pierre, de gens altruistes et de Lili Brune d’Orage, les Nefersets choisirent la mort.

Culture et traditions :

Les Tol’virs furent crées pour entretenir les machines titaniques d’Uldum, ce qui inclus les salles des origines, où reposent les machines des Titans destinées à la destruction d’Azeroth en cas de réception du Code-réponse Alpha. Avec les Titans disparus et Algalon l’observateur vaincu, les Ramkahens doivent maintenant les protéger contre ceux qui voudraient détruire la planète.

Le système social des Tol’virs est un système monarchique avec un roi / pharaon, une caste de noble, une caste de prêtre et un système dynastique avec l’ainé comme héritier. Un haut conseil aide le roi, ce dernier comprenant des prêtres et des vizirs. Leur culture, leur artisanat, leurs habitations sont inspirées de l’Egypte antique.

La haute justice est rendus par le haut conseil dirigé par le roi Phaoris, et lors des jugements ils ne donnent leur sentence que le lendemain et invitent le public à présenter des éventuels éléments pour la défense des accusés ou pour suggérer de la peine à leur infliger.

Religion :

On sait peu de choses sur la religion chez les Tol’virs, mais il semble que la religion originelle de ce peuple fusse les mystères de Titans. Ils vénéraient comme des dieux les entités du Panthéon, avec une orientation égyptienne tournant autour du soleil de leurs croyances. A travers le soleil ils utilisent beaucoup de pouvoirs concernant la lumière.

Les Nefersets se tournèrent vers les dieux-très-anciens après la proposition d’Aile-de-mort, mais on ne sait pas la ferveur avec laquelle ils se tournèrent vers ses entités, leur rébellion contre leur allié le seigneur élémentaire de l’air Al’akir pouvant indiquer une certaine défiance de leurs sauveurs ou un désir d’être placé plus haut dans la hiérarchie des serviteurs des ennemis du Panthéon.

Organisations :

- La tribu Neferset : basée comme les deux autres tribus Tol’vir sur la ville du même nom, ils contrôlent, lorsque les premiers aventuriers arrivent, la plus grande partie d’Uldum. On les trouve dans la cité perdue des Tol’vir, dans la Cime du Vortex, dans les salles des origines et dans la plupart des territoires alentours en plus de leur cité d’origine. Gonflée par des membres d’autres tribus ayant voulu voir la malédiction de la chair retirée, et malgré quelques réfractaires, la tribu semble la plus grande lorsqu’elle débute sa conquête d’Uldum. Soutenue par les élémentaires d’air, elle détruisit rapidement Orsis et ce n’est qu’avec l’aide de l’Alliance et de la Horde que Neferset tombe.

- La tribu Orsis vivait dans les territoires les plus à l’ouest d’Uldum. On ne sait pas grand-chose sur eux si ce n’est que le prince Nadun offrit aux survivants la possibilité de se réfugier chez les Ramkahens. Nul ne sait s’ils fusionnèrent ou restèrent deux tribus séparées.

- La tribu Ramkahen possède sa ville au centre d’Uldum et contrôle la plupart des terres autour du lac central. Forcée de se battre contre leurs frères ayant retrouvé leurs formes de pierre, la tribu créa une alliance avec des aventuriers de la Horde et de l’Alliance grâce au prince Nadun avant de devenir la nation dirigeante d’Uldum.

Apparence :

Ils ont le corps d’un gros félin avec un torse humanoïde lui aussi d’apparence féline partant de l’avant du corps. Certains (visiblement uniquement avant la malédiction) possèdent des ailes. Avant la malédiction de la chair, ils étaient en pierre et avaient des gemmes incrustées dans le corps. Ils sont généralement forts et puissamment bâti, et leur fourrure va du noir au blanc en passant par le gris et le marron.

Malgré la malédiction de la chair, les Tol’virs semblent encore immortels, c’est-à-dire que le temps ne les affectent pas. Le gardien du temple Anhuur fut désigné durant les derniers jours d’activité des salles des origines comme celui qui doit vérifier la pureté de ceux qui entrent, il y à de cela des milliers d’années. L’enrageterre Ptah se sert des restes des victimes d’Anhuur pour créer ses mort-vivants.

Tuer un Neferset à peau de pierre n’était pas chose aisée, et le haut conseil opta donc pour le concassage des prisonniers. Une machinerie complexe de poulies et de contrepoids fut construite pour l’occasion. Plusieurs gardes devraient manipuler des leviers et une pile d’énormes dalles de pierre serait alors soulevée à plusieurs mètres au-dessus du sol. À la libération du cran de sûreté, les dalles iraient s’écraser lourdement à terre, en pulvérisant quiconque se trouverait en dessous.

Sous-espèce :
Une sous-espèce de Tol’vir est connue, que l’on nomme les colosses obsidiens. Longtemps uniquement connus sous le nom de destructeurs d’obsidienne, ils étaient des constructions élémentaires qui servaient d’armes de guerre pour les Qiraji. Nul ne connaissait leurs origines si ce n’est les puissants mages d’Ahn’qiraj qui les contrôlaient. Vek’lor, le mage des empereurs jumeaux, créa sur les suggestions de son maître C’thun de plus en plus de ses entités pour servir dans leur guerre contre les elfes et le vol Bronze.

Ils sont des Tol’virs de taille gigantesque, l’équivalent de bâtiments de plusieurs étages, fait en obsidienne et ayant le pouvoir de drainer la magie de leurs adversaires. D’une intelligence un peu limité, ils furent améliorés par C’thun en utilisant les énergies d’un dragon rouge, d’un dragon vert et d’un dragon bronze avec la création du plus puissant d’entre eux, Moam. A travers lui, les entités devinrent plus puissantes et intelligentes.

Plusieurs colosses d’obsidienne sont connus pour être encore du coté des Tol’vir, et furent vaincus avec le reste des Nefersets.

Personnalités :

- Le sombre Pharaon Tekhan :
Le seigneur de la cité de Neferset, c’est un très puissant prêtre qui pratique son art depuis des siècles. Sa puissance dans la maîtrise des ombres est certainement peu égalée. C’est lui qui signa l’alliance avec les maîtres d’Aile-de-mort afin de récupérer leurs corps de pierre mais on ne sait pas quelle participation il eu dans la rébellion contre les serviteurs d’Al’akir. Malgré tout, ses suivants continuèrent de servir les élémentaires d’air ou au moins travailler avec eux au nom des dieux-très-anciens dans la Cime du Vortex.
Sa défaite des mains d’aventuriers et des fidèles de Ramhaken mis fin aux ambitions de domination de sa cité.

- Le roi Phaoris :
Le seigneur de la cité de Ramkahen essaya de négocier la paix avec son homologue de Neferset pendant longtemps, malgré les preuves amenés par son frère le prince Nadun. Lorsque ce dernier finit par être assassiné par les serviteurs de Tekhan, avec le haut conseil il déclare la guerre aux serviteurs d’Aile-de-mort.
L’union de son peuple, des quelques survivants d’Orsis et des renégâts de Neferset avec des aventuriers issus de la Horde et de l’Alliance prend rapidement l’avantage et donne le contrôle de tout le territoire d’Uldum a Phaoris, qui se retrouve devant la tâche de reconstruire ses terres ancestrales dans un nouveau monde qu’il ne connait pas.

- Salhet :
Un soldat membre de l’épée de Ramkahen, il était considéré comme faible par rapport aux autres, et donc un fardeau pour ses compagnons. Entrainé par des aventuriers, il sut démontrer son talent à dresser des lions puis à s’en servir en tant qu’unité de combat tactique, avant de devenir un stratège de l’armée qui dirigea les forces envoyés contre Neferset.

Classes : beaucoup de Tol’virs sont biclassés, voir même plus. Combinaisons classiques comprennent prêtre / paladin, voleur / guerrier, sombre invocateur (mage/ shaman), lanceurs de runes (prêtre / paladin), gardien des scorpides (voleur / chasseur), arpenteur des ombres (chasseur / démoniste). C’est assez fidèle à cette devise : « L’éternité pour se perfectionner », leur immortalité leur permettant d’apprendre et de maîtriser des domaines que les mortels ne pourraient apprendre en une seule vie. Mais ils doivent souvent manquer l’étincelle de puissance et de maîtrise qui permets aux mortels d’atteindre des sommets dans des domaines précis.